Portraits
Interview avec The Doug : confidences sur son premier album « Réparer », son univers et sa tournée
Avez-vous déjà entendu parler de The Doug ? Ce jeune artiste originaire de Clermont-Ferrand est en train de secouer la scène musicale française, et croyez-moi, vous n’avez pas envie de passer à côté. À seulement 24 ans, Jules Garnier, de son vrai nom, s’impose avec son premier album « Réparer », un opus sincère et émouvant. Avec des textes profonds qui parlent d’amour, de quête de soi et de renaissance, The Doug touche droit au cœur.
Après avoir enflammé la scène lors des premières parties d’artistes comme Eddy de Pretto, Zed Yun Pavarotti et Hoshi, il a fait la tournée des festivals cet été et a performé à La Cigale à Paris. Il continue son ascension fulgurante. Son énergie sur scène est contagieuse, et sa simplicité crée une véritable connexion avec le public. Il ne se contente pas de chanter, il vit chaque note, chaque parole, et ça se ressent.
Voici la bonne nouvelle : The Doug sera en concert à l’Iboat de Bordeaux le 29 novembre (lien vers la billeterie). C’est l’occasion parfaite pour le découvrir en live, dans une ambiance intimiste et chaleureuse. Si vous cherchez une soirée mémorable, marquée par l’authenticité et l’émotion, vous l’avez trouvée. De Clermont-Ferrand à l’Olympia il n’y a qu’un pas… Nous vous conseillons de sortir vos agendas car il se produira également sur la mythique scène de l’Olympia le 13 juin 2025 (lien vers la billeterie).
Alors, prêts à vous laisser emporter par la vague The Doug ? Ses concerts promettent une expérience unique, où l’émotion brute rencontre une énergie débordante. Venez vibrer, chanter, ressentir. On se voit là-bas ?
À l’occasion de sa venue à Bordeaux, nous nous sommes entretenus avec The Doug. Il nous a ouvert les portes de son univers, partagé l’histoire derrière son album, évoqué ses influences et exprimé son impatience de retrouver le public.
The Doug se confie : un voyage musical entre sincérité et évolution
Bonjour The Doug ! Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore ?
Salut, moi c’est The Doug ! Je suis un chanteur de Clermont-Ferrand, j’ai 24 ans, je viens de sortir mon premier album « Réparer » et je viens vous l’interpréter à Bordeaux le 29 novembre.
Peux-tu nous raconter comment est née l’envie de devenir artiste ?
C’est très simple, j’ai toujours chanté depuis tout petit. Comme plein de gamins, il y avait une envie de s’affirmer et de faire l’intéressant. Disons que la chanson est venue automatiquement, elle lie l’expression du corps : on chante, on bouge… et le fait d’écrire. J’ai toujours écrit. Surtout à l’adolescence quand tu commences à vivre des émotions qui te poussent à extérioriser. Écrire des textes et les chanter, c’était le médium parfait.
Tu as tout de suite commencé à chanter ou tu écrivais puis le chant est venu quelques années après ?
J’ai toujours chanté comme un gamin sous la douche mais un peu plus que la moyenne. Arrivé à l’adolescence, j’ai écrit des nouvelles, des petites histoires, comme dans un carnet. C’est en 5ᵉ que j’ai honteusement copié mon frère en commençant la guitare. Et au final, qui fait de la guitare maintenant ? C’est moi [rires] ! Et c’est vers la fin de 3ᵉ, début 2ᵈᵉ que j’ai commencé à écrire mes propres chansons en y ajoutant de la guitare.
Ton premier album « Réparer » est sorti le 14 juin et marque une nouvelle étape dans ta carrière. Est-ce que tu peux nous en parler un peu ? Qu’est-ce que cet album représente pour toi personnellement et artistiquement ? Quels sont les thèmes principaux que tu y abordes ?
C’est beaucoup de travail, plus condensé que pour mes EP sortis avant. C’est une recherche avant tout musicale. Il y a des textes qui étaient là depuis un petit bout de temps que j’ai utilisés. D’autres plus récents aussi, mais c’était comment créer un propos qui est : aller mieux quand on est quelqu’un qui est plutôt triste. C’est comme si j’achevais le processus de mes EP d’avant, de déglutir toute la tristesse et l’émotion dans mon ventre. En même temps, c’est un passage vers quelque chose de nouveau parce que musicalement c’est beaucoup plus ouvert et moins rap. Sur ces années où j’ai créé cet album, j’avais vraiment envie de chanter, d’explorer ma voix et de proposer de la vraie « chanson ».
Tu as l’impression d’avoir trouvé une nouvelle forme d’identité ?
C’est une mutation. Je ne dis pas que je vais arrêter de rapper, mais l’idée c’est de vraiment s’affranchir des codes et genres musicaux. J’ai envie de faire ma propre tambouille. C’est un album qui parle aussi beaucoup d’amour parce que je le connais actuellement et c’est top. Avant je n’en parlais pas du tout, peut-être que je me bridais ou que je ne l’avais pas vraiment connu. En tout cas c’est plus sympa, il y a un peu ce message d’espoir, d’aller du sombre vers la lumière.
C’est un album qui parle aussi d’amour parce que je le connais actuellement. […] Il y a un peu ce message d’espoir, d’aller du sombre vers la lumière.
En plus de ça l’amour c’est un sujet universel, ça parle à tout le monde…
Ça parle, et même ceux qui ne connaissent pas l’amour le vivent justement à travers le manque d’amour, ou l’envie… Il y a toujours un rapport à ça.
Tu disais que c’était énormément de travail pour la création de cet album. C’est un processus différent de celui de tes EP. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus ?
Au niveau de la production, je fais toujours ma musique seul avec Xavier depuis l’EP Jeune The Doug. Concernant les compositeurs, il y en a pas mal, au moins cinq. Une fois que j’ai fini mes chansons, je vais voir Xavier en lui disant “Bon, qu’est-ce qu’on fait ?”. À ce moment, j’ai une idée précise de ce que je veux. On s’enferme dans une cave et on bosse pendant des semaines et des semaines jusqu’à trouver le son, les arrangements qu’on veut, avant d’envoyer le mix. Ça permet d’avoir une cohérence parce que c’est quelqu’un qui a une esthétique assez précise, qui a des goûts bien adaptés, qui marchent bien avec ce que j’aime.
Et est-ce que tu as un morceau préféré de l’album ?
Franchement, ça dépend des moments ! J’ai eu une période où mon morceau préféré c’était Réparer, c’est pour ça aussi que l’album s’appelle comme ça. J’aime beaucoup Tu dis que tu m’aimes, Poison… Ils ont tous des rôles assez différents dans l’album. En concert, j’adore Comédien parce que ça bouge.
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Est-ce que tu peux nous parler un peu de tes influences musicales ? Y a-t-il des artistes ou des genres musicaux qui t’ont particulièrement inspiré pour ton univers ou pour cet album ?
Je porte beaucoup d’importance au texte, à la composition pure, à la mélodie et la voix, avant tout le reste. C’est-à-dire avant même de se demander si c’est du rock, du rap, si c’est arrangé avec des clavecins ou des flûtes à bec… Ça je m’en fous un peu, ça vient après ! Je regarde donc si c’est une bonne chanson. J’aime bien les paroliers un peu marrants qui peuvent donner un peu d’émotion. Je pense à Renaud. J’aime bien aussi par exemple Oasis, Elliott Smith…
Si tu pouvais collaborer avec n’importe quel artiste, qui choisirais-tu ?
Je choisirais peut-être Niska, ou alors Young Thug !
Est-ce qu’il y a des morceaux ou des artistes qui tournent en boucle dans ta playlist en ce moment ?
En ce moment j’écoute pas mal Mk.gee ou encore Vegyn, un producteur d’électro.
Cette année tu as pas mal enchaîné les scènes, entre les premières parties de Zed Yun Pavarotti ou encore Hoshi en début d’année, puis tu as fait des festivals, une Cigale à Paris et tu as entamé une nouvelle tournée cet automne. Comment tu t’es préparé pour cette période de concerts ?
Il y a de la préparation mais si vous venez me voir, vous verrez que je suis beaucoup dans le freestyle entre les morceaux. J’aime bien avoir un rapport un peu marrant avec le public.
Et niveau préparation mentale et physique, ça se passe comment ?
J’allais oublier mais c’est vrai que je découvre les cours de chant pour la première fois de ma vie [rires] ! C’est vraiment bien, ça m’aide à bien me préparer.
Ça fait un petit moment que tu as commencé tes scènes. Est-ce que tu as une date préférée jusqu’ici ou une anecdote à nous raconter ?
L’anecdote la plus récente c’était à Rennes il y a une semaine ou deux. Je me suis cassé la gueule entre la scène et le sub [rires] ! Ça va je ne me suis pas fait très mal mais c’était ma toute première chute.
Tu seras également à l’Olympia le 13 juin 2025, bravo, c’est une grosse étape. Comment te sens-tu à l’idée de monter sur cette scène ? As-tu déjà des idées sur la façon dont tu veux aborder ce concert ?
Pour l’instant je fais ma tournée, ensuite on verra ce qu’il se passe. Je n’en dis pas plus mais ça va être bien !
Qu’aimerais-tu que le public retienne de ton album « Réparer » ?
Que c’est le meilleur album de chanson française de l’année, sans contestation aucune [rires] ! Non plus sérieusement, que les gens soient touchés, que ça puisse les aider et qu’ils se reconnaissent dans les chansons. Tout simplement. C’est le but premier de ma musique.
Et pour conclure, tu seras en concert à l’Iboat à Bordeaux le 29 novembre. Un dernier mot pour tes fans bordelais et ceux qui viendront te voir ?
Pour ceux qui étaient déjà là il y a deux ans après la fête du vin, sachez que je ne vais pas reproduire la même erreur en m’enquillant les tickets gratuits à tous les stands de vin possibles. J’avais la voix explosée le lendemain [rires] ! Là ça sera un peu plus maîtrisé et vous avez beau nous avoir volé Damian Penaud, l’ailier à Clermont, je vous aime quand même les bordelais donc venez !
Prêt à embarquer avec The Doug ? Réservez vos places dès maintenant !
La tournée de The Doug fera escale à Bordeaux le 29 novembre 2024 à l’Iboat. N’attendez plus pour réserver les vôtres en suivant ce lien vers la billetterie.
Pour plonger dans son univers, écoutez son album Réparer, disponible en streaming. Suivez également The Doug sur ses réseaux sociaux pour ne rien manquer de son actualité : Instagram et YouTube.
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