Musique
Plaisir Risque Dépendance : L’Odysée intime d’Adèle Castillon à travers son premier album
Adèle Castillon, à peine dans la vingtaine, a déjà vécu l’intensité d’une première rupture amoureuse, une expérience qui a profondément marqué son parcours musical.
La success story d’Adèle Castillon
Dans son premier album, « Plaisir Risque Dépendance », elle nous dévoile une plongée captivante dans les méandres de sa vie, entre amour, douleur, et une lutte poignante contre une addiction dévastatrice.
Dès l’âge de 13 ans, Adèle a fait une entrée fracassante sur internet avec des vidéos empreintes de second degré et d’autodérision. En 2018, elle partage avec Matthieu Reynaud le projet « Amour plastique », une première aventure amoureuse dépeinte à travers les rues de Nantes. Ce premier amour sert de prélude à l’album à succès « Euphories » sous le nom de Videoclub, un projet mené conjointement.
Premier amour, premier chagrin
Cependant, le premier amour n’est pas toujours le bon. La collaboration s’achève, laissant Adèle seule sur scène en tant que Videoclub jusqu’en 2021. Deux ans plus tard, elle livre « Plaisir Risque Dépendance », un album qui explore les profondeurs de sa rupture, accompagnée de thèmes douloureux et d’une lutte personnelle.
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Lever le voile sur l’addiction
L’album débute avec « Notice », où l’inquiétude de son père, la souffrance, et les démarches pour obtenir des médicaments sont exposées. Dans une confession sincère, Adèle partage son combat contre une addiction aux opiacés, initiée à l’âge de 16 ans. Les conséquences de cette lutte se traduisent par une perte de créativité, des overdoses, et finalement une cure en 2023.
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L’écriture d’Adèle, combinée à la production de Surkin, donne vie à une électro-pop mélancolique. « Promis », un morceau percutant, et « Doliprane », une ballade déchirante, illustrent cette diversité. Adèle explore ainsi la possibilité de bouger en club tout en partageant des réflexions profondes sur sa propre douleur.
Chagrin amoureux et nostalgie
Au-delà de l’addiction, l’album explore le chagrin amoureux avec des titres tels que « Alabama » et « Je t’aime ». Les compositions, empreintes de nostalgie, révèlent une facette plus sombre de l’artiste à travers des thèmes de tromperies, trahisons, et la jalousie dans « Gabrielle ».
Fermeture de chapitre avec « C’est drôle »
Adèle referme la page de son album avec « C’est drôle », un morceau et clip qui revisitent les lieux d’« Amour Plastique », bouclant ainsi la boucle de son premier amour. Ce titre contraste entre le désir de se remettre de la rupture et la préservation des précieux moments partagés.
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« Plaisir Risque Dépendance » offre une expérience musicale immersive. Entre les années 80 et une tonalité légèrement enfantine, Adèle Castillon réussit à aborder des sujets sérieux qui méritent toute notre attention. L’album de 15 titres nous invite à une « cry dance » mélancolique, une danse solitaire sur la piste de danse avec le médicament émotionnel qu’est « Plaisir Risque Dépendance ».
Pour soigner vos propres blessures, rejoignez Adèle Castillon à La Cigale à Paris le 18 avril et lors de sa tournée à travers la France.
Tracklist :
- Notice
- Sensations
- Gabrielle
- Alabama
- Doliprane
- Promis
- Souvenirs
- Impala
- Novembre
- PRD
- Partir
- Je t’aime
- Rêve
- Petit Fille
- C’est drôle