Alien (VSO) prend son envol en solo et dévoile son premier album « L’orage »

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Rares sont les artistes capables de nous faire ressentir la puissance brute de leurs émotions à travers leurs oeuvres. Alien, s’écartant de l’orbite de VSO, son groupe originel, se révèle être de cette trempe. Son nouvel album, un carnet de bord de ses tourments et espoirs, marque le début d’une ère nouvelle, à la fois pour lui et pour nous.

Le début d’une nouvelle ère en solo pour Alien

Alien n’est pas un novice. Avec VSO, il a parcouru la France, rempli des salles, touché des cœurs. Mais aujourd’hui, c’est un chemin plus personnel et introspectif qu’il emprunte. Son oeuvre solo est le fruit d’une réflexion profonde, nourrie par une mosaïque d’influences : du rap incisif de Booba et Nekfeu à la mélancolie de Brel et Aznavour, en passant par l’énergie brute de Nirvana et la douce nostalgie de Cesária Évora.

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Débarqué à Paris juste avant le confinement, Alien s’est trouvé isolé, en compagnie de ses pensées et d’un ordinateur. C’est dans ce contexte qu’il a plongé dans l’écriture, créant un espace où ses expériences personnelles rencontrent celles de l’auditeur. Le résultat ? Une série de titres qui parlent au cœur autant qu’à l’esprit, où chaque note semble capturer l’essence même de ses introspections.

L’album débute avec des préludes au piano, annonciateurs d’une tempête imminente. Puis, le déluge émotionnel se déchaîne, à travers des synthés qui imitent le grondement lointain de l’orage. C’est un voyage au cœur des souvenirs d’enfance, des blessures jamais refermées, et des paysages tant de fois contemplés.

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Des mots qui résonnent dans un mélange audacieux de genres

Dans cet album, Alien ne se contente pas de raconter ; il peint avec les mots. Il explore les profondeurs de l’amour perdu, la nostalgie, et le désir d’avancement, sans jamais tomber dans la complaisance. Les paroles, telles des coups de pinceau sur une toile vierge, révèlent des images puissantes, des émotions brutes.

Ce qui frappe, c’est la capacité d’Alien à fusionner les genres. De la douceur mélancolique d’une guitare lo-fi à l’urgence fiévreuse de la jersey drill, l’album est un terrain de jeu où différentes textures musicales se rencontrent et s’entremêlent. L’exemple le plus frappant est peut-être « Papa et Maman » , où la chaleur de la rumba congolaise enveloppe des paroles empreintes d’une lucidité déconcertante sur la relation parent-enfant.

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Après la pluie vient le beau temps

« L’orage gronde encore » , mais pour Alien, c’est un signe de vie, de renouveau. À travers cet album, il nous invite non seulement à partager son voyage, mais aussi à entreprendre le nôtre. À affronter nos tempêtes intérieures, armés de la certitude qu’après la pluie vient le beau temps.

Avec « La tempête approche » , Alien ne livre pas simplement un album ; il ouvre une fenêtre sur son âme. C’est un appel à la réflexion, à l’introspection, et finalement, à l’action. Un voyage musical et émotionnel qui, une fois entamé, ne laisse personne indifférent. « L’orage » est un album sublimé, un tournant réeussi à écouter sans modération.

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Tracklist :

• 01 – La Tempête Approche
• 02 – Plus De Soleil Sur Les Nuages
• 03 – Encore Des Rêves
• 04 – Maison Sur La Mer
• 05 – Papa & Mama
• 06 – Petit Garçon Deviendra Grand (interlude)
• 07 – Demain
• 08 – La Nuit
• 09 – Primate Déprimé
• 10 – Comme Avant
• 11 – Nous Ne Vivions Que La Nuit
• 12 – T’avais Raison
• 13 – Paris En Automne
• 14 – L’orage