Oklou et Theodora triomphent au Prix Joséphine 2025

Dimanche 30 septembre, l’Olympia a accueilli la 4e édition du Prix Joséphine des artistes, une cérémonie unique en son genre qui célèbre les disques les plus remarquables de l’année. Entre émotion, audace musicale et reconnaissance artistique, deux lauréates se sont imposées : Oklou, récompensée par le jury d’artistes, et Theodora, plébiscitée par le jury des 18/20 ans.

Oklou, lauréate d’un prix qui mise sur la singularité

Face à une scène française en constante ébullition, c’est l’album Choke de Oklou qui a su convaincre le jury d’artistes, présidé par Laurent Garnier. Un projet intime, futuriste et viscéral, où l’electro se mêle aux émotions crues. Ce prix, décerné par des pairs, a une saveur particulière : il vient saluer une démarche artistique radicale et sensible, loin des sentiers battus.

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L’Olympia a ainsi vu défiler une sélection de dix albums puissants, tous porteurs d’un regard singulier sur le monde et sur le son. Et c’est cette richesse-là que le Prix Joséphine entend célébrer depuis sa création : des œuvres entières, exigeantes, assumées.

Theodora, la révélation d’un jury jeune et affûté

De son côté, Theodora a conquis les cœurs du jury 18/20 ans avec son album Bad Boy Lovestory. Composé de jeunes sélectionnés par Pass Culture, Deezer et Fip, ce jury générationnel a su faire entendre une voix différente, plus spontanée et connectée aux émotions de leur époque.

Ce prix met en lumière une artiste libre, à l’univers sensuel et cinématographique, qui bouscule les codes avec élégance.

La remise de ce trophée sur la scène de l’Olympia symbolise une belle passerelle entre les artistes émergents et un public jeune en quête d’authenticité. Une manière aussi de redonner du poids à l’écoute attentive dans une époque de zapping permanent.

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Un événement qui redonne du sens à la célébration musicale

Plus qu’une remise de prix, le Prix Joséphine est un manifeste. Celui d’un autre rapport à la musique : plus lent, plus curieux, plus respectueux du geste artistique. En choisissant de s’affranchir des votes populaires et des logiques commerciales, ce prix met l’accent sur la qualité de la production musicale, la cohérence d’un projet et l’exigence de fond.

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Avec une sélection aussi variée que brillante de Marie Davidson à Miki, en passant par Gabi Hartmann ou Wallace Cleaver, l’édition 2025 a confirmé que la diversité musicale française est bien vivante. Et grâce à des partenaires engagés comme Crédit Mutuel, Télérama, FIP ou Brut, cet événement continue de fédérer autour de valeurs fortes : la création avant la promo, l’artistique avant l’algorithme.

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